Marée basse aux environs de Pleubian

Entre son installation en Bretagne en 1868 et son décès en 1916, le douanier Louis-Marie Faudacq (1840-1916) a croqué avec talent et avec un souci ethnologique certain :
– L’estran, ses pêcheurs, ses ramasseurs de goémon, ses promeneurs.
– Les échouages sur les grèves.
– Les ports et leurs activités multiples.
– Les scènes de la vie en mer.
– Les différents gréements et leur évolution.
– Les régates.
– Les manoirs et chemins creux de notre campagne.
Dessinateur infatigable, il noircit des centaines de feuilles et remplit des dizaines de carnets de croquis. Pour ce qui est du domaine maritime, il y croque les indigènes au travail (dixit Faudacq), les voiliers sous différentes allures, les manœuvres des marins, les calfatages, les équipements portuaires : cales, ponts et fronts de port.
Louis-Marie Faudacq fournit à la revue du Yacht de nombreux dessins qui seront déclinés sous forme de gravures.

Si le dessin est son principal mode d’expression, il exécute néanmoins quelques peintures à l’huile au charme indéniable.
L’huile sur toile que nous proposons (22X39) s’inscrit parfaitement dans les sujets de prédilection de notre douanier.
Un lougre sur l’estran, un homme s’affaire autour de l’ancre, quelques rochers émergent, une côte lointaine se dessine, la mer est basse, un grand ciel moutonné. L’artiste peint tout ce qu’il voit et uniquement ce qu’il voit.

Cette rare et délicate huile sur toile est présentée à la galerie  – vendu –