Galerie

La prairie
Albert Clouard

La prairie
Le métier de galeriste est un métier de passeur et de découvreur. De nombreux tableaux d’ Albert Clouard (1866-1952) sont ’’passés’’ par notre galerie. Aujourd’hui, c’est une découverte que nous vous proposons. Notre tableau appartient depuis de nombreuses années à la même famille de collectionneurs. Il n’apparaît donc, ni dans la liste des œuvres présentées à la vente de l’atelier Clouard à Rennes en 1992, ni dans le livre de Bruno Belleil édité pour cette vente d’atelier.
Intrigués, nous avons cherché à remonter l’histoire de ce tableau…
…………….
Albert Clouard a peu produit et n’expose plus dès les année 1910. Soutenu par Maurice Denis, son ami, qui l’encourage sans cesse à peindre et à exposer, il participe à quelques Salons parisiens de l’époque. Il est relativement fidèle au Salon des Indépendants. On l’y retrouve en 1905 où il présente huit œuvres :
– La bénédiction de la barque
– Les brûlis d’herbes
– Vers le bon gîte
– La reine Anne de Bretagne
– Merlin et Viviane
– La prairie
– Sur la grève
– Les coupeurs de mottes .
Ce catalogue des Indépendants est uniquement une liste de participants et d’œuvres, sans visuels. Notre unique repère : notre huile porte au dos l’inscription ’’La prairie ’’ ….
’’ Le Salon de 1905 est historique à plusieurs titres : l’irruption des Fauves et la rétrospective Van Gogh consacrant l’insolente suprématie de la couleur sur toute autre préoccupation formelle.
( Bruno Belleil – Albert Clouard – les derniers feux du Symbolisme en Bretagne)
Il se peut également que notre tableau ’’ La Prairie ’’ ait été l’année précédente accroché aux cimaises de la célèbre galerie Druet où les Nabis avaient coutume d’exposer. En 1904, en effet, la galerie annonce trois tableaux de Clouard dont ’’La Prairie’’ (est- ce le même ? )
L’œuvre est des plus plaisantes : une jeune femme, dans une prairie inondée de soleil, tient un très jeune enfant dans les bras. A ses côtés, un garçonnet s’amuse avec son chien. Quelques chevaux ajoutent au côté bucolique de la scène. En fond de composition, la mer d’un bleu magnétique nous évoque un été breton. Les couleurs sont franches et vives, la ligne d’horizon est placée très haut, la couleur verte du champ, en aplat, occupe presque les deux tiers du tableau….. Tous les poncifs nabis sont réunis.
Cette grande huile (63×80) est présentée à la galerie. -vendu –

 

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